Oui, je suis dans le jardin de saint François de Sales que Jésus notre Seigneur et notre Dieu a mis sur ma route, dans ma vie. Il me l’avait promis dans ses écrits, je le vis aujourd’hui à travers une de mes plus belles rencontres, une très belle Rose de Blida, la plus belle de toutes les amies d’Algérie. Mise à part nos consécrations, plusieurs choses nous unissent dans l’amour de Dieu et de saint François de Sales. « Mon bonheur et ma joie c’est d’appartenir à la famille salésienne » ; c’est une phrase que je répète souvent à ma fille depuis quelques années, tout comme elle. Une très belle rencontre qui n’a pas fini de me surprendre par tant de similitudes entre cette grande dame et moi. La plus grande place est donnée à Dieu, notre cœur aussi. Nous sommes nées toutes les deux au mois d’Aout et le printemps salésien nous unit pour la vie dans le cœur de Jésus. Un cœur plein d’amour à partager avec tous ceux n’ont pas eu la chance de prendre conscience que nous sommes aimés à un point exponentiel.
Ma rencontre avec elle, à Bordeaux, a été pleine d’émotion ; je la regardais, je l’écoutais et buvait ses paroles pleines de sagesse et d’espoir ! Nostalgique de la ville de Blida qu’elle n’a jamais pu revoir mais a certainement laissé planer quelque chose de magique qui est arrivé jusqu’à moi, habitant à un peu plus de trente kilomètres de cette ville qu’on appelle Ville des Roses. Elle n’a pas la force de revenir sur les pas de son enfance, mais moi, en hommage à cette grande Dame, j’irai, toutes les semaines, avec ma fille, pour acheter un bouquet de roses et le déposer, chez moi, aux pieds de Marie et prier pour elle ainsi que pour toutes les personnes que j’ai eu la grande joie de rencontrer à travers saint François de Sales à Bordeaux, à Bayonne, à Paris ou ailleurs.
Je remercie chaque personne rencontrée tout au long de ma vie, bonne ou moins bonne, je sais que la vie n’est pas toujours rose pour tout le monde mais, à travers cette rencontre, j’ai réellement appris à pardonner pour mieux accueillir et aimer. Un souffle nouveau m’a été donné, une émotion qui ne me quitte pas à chaque fois que je pense à elle ; deux cœurs à Alger, pensent à elle, la soutiennent et l’accompagnent où qu’elle soit, pour toujours.
Maria