Mais entre tous les péchés contre l’Esprit Saint, le Sauveur, dans l’Évangile, désigne particulièrement le péché de blasphème, par lequel on attribue au diable les œuvres de l’Esprit Saint. Tel est celui des hérétiques de notre temps. Ne pouvant nier les miracles, ceux du moins qui nous sont racontés par les plus sérieux auteurs, comme serait saint Augustin (De Civit Dei 22, 8), ils prétendent que ces prodiges sont des stratagèmes du démon. (Plan d’un Sermon pour le troisième dimanche de Carême 26 février 1617)
Jésus annonce la trahison à venir, sans cependant révéler le prénom de celui qui va la commettre. Tout se passe dans un silence lourd, comme si Jésus se refusait à accabler Judas.