Après onze ans de présence au Foyer Carré de Malberg qui abrite la tombe de Caroline Colchen, notre fondatrice, Marie-Thérèse Pernot se retire à Nancy.
L’association Foyer Carré de Malberg organise une fête en l’honneur de Marie-Thérèse pour la remercier de tout le travail accompli pendant ces onze ans le samedi 24 juillet 2013.
Une soixantaine de personnes se retrouvent pour une messe d’action de grâces célébrée dans un cathédrale de verdure du parc par le Père Jean-Paul Gervail et le Père Maurice Sallerin.
La messe est suivie d’un buffet sous les grands arbres qui gardent la fraîcheur en ce temps de chaleur.
Au cours de son mot de remerciement, Marie -Thérèse nous dit :
Chères Amies, Chers Amis, Que le temps passe vite ! Il y a onze ans, après le départ des sœurs, Marie-Antoinette Fuchs m’a demandé de venir habiter la maison de Madame Carré de Malberg pour « ouvrir et fermer les volets ». Bien sûr, pendant onze ans j’ai fermé et ouvert les volets, mais j’ai pu faire en plus, tant de choses insoupçonnées qui sont venues naturellement me faire vivre une aventure extraordinaire de rencontres diverses, de partage, d’aide aux autres.
Mais c’est surtout grâce à l’aide de nos prêtres, des habitants de Lorry, de Fred et des autres membres de l’Association, de monsieur Busy que cette alchimie a pu fonctionner. C’est grâce aussi à tous les encouragements envoyés par les salésiennes de France et de plusieurs pays étrangers. Sans les connaître je me suis sentie portée par la famille de saint François de Sales. Mais la maladie ne m’a pas épargnée. Depuis février je n’arrive plus à assumer le quotidien de la maison. Il faut une énergie que je n’ai plus. Alors je tiens à adresser à tous et à toutes tous mes remerciements pour votre aide indéfectible. La maison de madame Carré est un phare pour Lorry. Les demoiselles de la Chapelle, les sœurs m’ont précédée et m’ont permis d’être un maillon de la chaine qui fait vivre chaque fois différemment ces lieux remplis d’histoire. J’espère de tout cœur que Marie-Christine trouvera pour l’aider dans sa mission, la personne (peut être une folle comme moi) pour oser être ce nouveau maillon.
Il faut surtout OSER, se laisser guider, mais surtout : OSER ! OSER ! OSER ! Ce maillon est tellement fort. Ce n’est pas sans un pincement au cœur que je vous embrasse fraternellement une dernière fois depuis Lorry. En grande union de prière