Toute la région d’Allemagne était représentée pour cette journée du 15 septembre 2012 à Cologne où nous avaient rejoints Annie Trabichet, le Père Goubau, et Marija Pietri. La Suisse alémanique était représentée par Helen Dora et l’Autriche, par Maria Ortner. La présence de personnes de différents horizons soulignait l’importance de la journée qui avait plusieurs raisons d’être festive.

passage de flamme

Marie Thérèse Deckers qui terminait son service de régionale le remit dans les mains d´Annie Trabichet qui le passa à Dorothea Driever-Fehl. Elle avait accepté, après avoir été élue, de prendre la suite de Marie Thérèse. Le moment fut solennel et plein d’émotion. Une belle bougie passait d’une main à l’autre ; sa flamme était le signe de la continuité du service, sous le regard de notre directrice générale. Bien sûr, nous n’avons pas oublié les remerciements à Marie Thérèse.

Le groupe de Cologne fêtait ses 90 ans d´existence et le groupe du diocèse de Paderborn était fier de sa propre fondation il y a 40 ans. Leurs chemins nous ont été tracés par les directrices de ces groupes. Les fondatrices du groupe de Paderborn étaient d’abord membres du groupe de Cologne.

Le groupe de Cologne a été interdit par les nazis pendant la deuxième guerre et ses réunions devinrent impossibles ; pendant ces années, certains membres ont perdu la vie dans les bombardements. Ensuite quelques personnes tentèrent tout doucement de rassembler les membres dispersés et les réunions du groupe recommencèrent après 1946.

Mais il y avait encore d´autres raisons de faire la fête. Pendant la messe, dite par le Père Goubau et concélébrée avec deux aumôniers de groupe, Irmgard et Marie Thérèse ont renouvelé leur consécration après 40 et 25 années d’appartenance à notre association salésienne.

les jubilaires

Un repas en toute simplicité nous donnait l’occasion d’être ensemble, d’échanger nos impressions, et de nous raconter la vie des groupes avec leurs évènements ; tout ceci dans une ambiance de grande chaleur humaine et, encore mieux dit, dans un esprit tout à fait salésien.

Dommage que certaines aient dû quitter cette fête relativement tôt, mais les distances à parcourir pour rentrer chez soi ne laissaient pas le choix.

8.10.2012 Irmgard Clais